Cette année était décidé donc de participer à cet événement accompagné de Freddy (Xonev sur le forum) et d'Arthur, deux gars du club VTT de la Garnache (VTTards)

Jeudi 20 juillet, Aussois :
C’est le début de la Transmaurienne Vanoise 2017, après le prologue passé hier par les participants du mode compétition. A 6h45 je suis réveillé par des trombes d’eau qui tombe dehors, à 7h tout le monde est debout et nous sommes un peu dégouté.
8h le départ est donné pour Aussois qui est village départ de cette étape. En arrivant sur place la pluie cesse et le ciel se dégage en l’espace de 15min, soleil et ciel bleu ce qui annonce une belle journée de VTT.
Les 9000 s’élance depuis le village d’Aussois alors que pour le 6 000 et le mode rando nous devons emprunter le télésiège et faire le départ en altitude pour 10h05. Peut avant 10h les premiers concurrents du 9 000 passe devant notre zone de départ, ils ont déjà 12km avec 700m D+, et tout ça en seulement 50min… « Les Machines ».

10h05 départ du mode randonné pour moi (nous empruntons le même circuit que le compétition du 6 000 mais sans chrono) Nous débutons par descendre un peu, et puis quelques montées s’offre à nous, je me sens bien et surtout j’étais trop pressé de pouvoir commencer à rouler, donc je me fait plaisir. Il faut parfois se ranger pour laisser passer les compétiteurs. Freddy me double 15min après mon départ. Nous roulons sur du sentier de montagne pas trop étroit, le paysage est splendide et puis nous avançons et plus nous apercevons un laque d’altitude, l’eau turquoise, le soleil bref bluffant. Le chemin se continue avec une ascension relativement modéré, mais par contre l’altitude rend l’oxygène plus faible et les muscles se fatiguent plus vite. Je prends le temps de photographié le paysages et de prendre de rushs vidéo. Je croise même un « Déraillés » présent cette année. Nous discutons et faisons un petit brun de chemin ensemble, puis finirais par le laisser derrière moi. Arrivé au point le plus haut de l’étape du jour à presque 2300m il est temps de redescendre sur Aussois.


Et là, quel « pied », nous passons à proximité de 2 lacs magnifique. Je m’éclate à descendre soit sur des pistes larges ou dans des monotraces dans les bois de résineux. Certains passages sont bien techniques et engagés. La TDS télescopique m’aide beaucoup à me mettre à l’aise. Nous arrivons sur Aussois à hauteur du village départ et c’est le moment du R1. Il fait chaud, je me restaure et bois pas mal je remonte sur le vélo rapidement pour ne pas trop me casser les jambes.

Passage par un sentier du prologue de la veille dont une grosse patate bien raide ou je poserais le pied sur la fin car pourcentage trop élevé (durant toute la partie ou j'ai monté sur le vélo je me suis fait tiré par une fille qui en avait gros dans les cuisses)

Ascension terminé 5km pour 700D+ ça pique, il fait de plus en plus chaud, le terrain renvoi en plus la chaleur et la lumière. Nous surplombons Bramans (ville ou nous logeons) la descente s’annonce engagée 6km avec 1000D-. Le terrain est poussiéreux et très fuyant avec des épingles bien hard à négocier et des franchissements de roche pas facile à prendre. Nous arrivons ensuite sur le R2, en bas de Bramans, je recharge les batteries à coup de coca, powerbar, pastèque, saucissons…
Il reste une dizaine de km pour aujourd’hui… Le plus dur pour moi, mais je suis motivé par l’objectif à atteindre, en effet nous allons dans le « Fort Marie Thérèse » donc la motivation mentale est là. Arrivé au Fort, les participants des éditions précédente pourront vous le dire c’est vraiment le top, magique, la classe (bref tout ce que vous voulez) …

Nous ressortons par le parc acrobranche et après une belle descente, j’arrive sur le fameux « Pont du Diable » avec son canyon de plusieurs mètres de haut. S’en suit un retour vers Aussois, et là pas un bout de plat, que de la monté surtout celle qui suit le pont est à 14% et physique dans des cailloux et roches. Nous emprutons au autre passage par le fort « Victor Emmanuel » que nous feront tout en monté avec de nombreuse marche de travers.

A la sortie, un bout de route et un panneau annonce 3km, ça va se jouer dans la tête, 1km de route, puis un sentier qui monte et qui monte, nous retombons sur de la route pour reprendre un sentier avec le dernier gros pétard de la journée. Nous arrivons par derrière le camping d’Aussois, déjà plein de concurrents sont à la sieste ou au repas. Les gens applaudissent quand on rentre sur l’air d’arrivé, c’est vraiment motivant. Je fini cette étape vers 13h40, je suis usé par la chaleur, nerveusement je suis dans le mal, mais Freddy et Arthur aussi … Petite restauration, on discute avec des locaux et nous rentrons à l’appart, place maintenant à la récupération physique avec un bon repas.
Une première étape de 35,6km avec 1500 de D+ (strava) bouclé en 3h07 de roulage, j’en ais pris plein les mirettes. La suite demain !!
Vendredi 21 juillet - Val Cenis Termignon :
Le départ est donné de Val Cenis Termignon. Nous arrivons sur site vers 8h20. Préparation des bonhommes, des spads et hop direction le départ. Nous empruntons une petite côte histoire de voir si les jambes ont bien récupérées de la veille. Les grosses têtes de la course sont déjà toutes à l’échauffement. Nous allons reconnaître brièvement le départ et là ça calme ça sera costaud.

8h50 direction le village pour regarder les SAS de départ sur le 9000. Annonce du speaker que l’étape (9000, 6000 et Mode Rando Sport) est amputée de quelques kilomètres pour atténuer le D+ histoire de ne pas entamer le capital des concurrents. A 9h00 le départ est lancé les concurrents du 9000 s’élance avec élan, mais comment font-il...


Pour ma part départ à 10h05, le rythme pour nous est plus cool que les furieux. Nous attaquons donc part une ascension de 4km sur de la route et du chemin avec de bon pourcentage, 4km avec 250 de D+, l’important est de trouver sont rythme histoire de faire chauffer tranquillement la machine. Je me trouve un groupe avec qui j’ai le même rythme donc parfait dont 2 belges et pas tout jeunes. Nous entamons une partie descendante afin de retomber sur la station de Ski de Val Cenis et à partir de se moment c’est partie pour de la bonne grimpette 5km avec un départ à 1400m pour arriver à presque 1800. Certains passages sont correct mais d’autre avoisine les 14 à 16%. Autant dire qu’il faut en avoir gardé sous la pédale.

Ensuite petite descente et c’est l’heure du ravito, nous sommes à 14km de fait, je retrouve le déraillé vu hier qui à une meilleure condition physique que la veille. Nous regagnons un bout de route brièvement ensuite et nous retrouver à présent sur le même circuit que les 9 000, donc pas évident parfois la cohabitation. Certains sont impoli alors qu’honnêtement ceux là ne joue le classement au delà de la 100è place et voir plus, donc non justifié.
Nous montrons sur un super single à flan de montagne bien poussiéreux et parfois avec des passages assez techniques avec le vide juste à coté donc autant dire qu’il fallait faire les équilibristes par moment. Les paysages sont vraiment superbe encore aujourd’hui. Plus nous montons et plus la vue sur Val Cenis est belle et sur les autres vallées, passage le long de ruisseau et cascades, bref c’est magique.



La descente qui suit se fait sur le même genre de single/monotrace, avec des pierres et des ornières. Il faut savoir rester lucide et bien placer la roue avant afin de garder de bonnes trajectoires afin de ne pas se mettre au tas. Le ravito 2 arrive, mais avant une grosse descente sur du chemin et un peu de route, où je prendrais une vitesse max sur ma sortie de 58km/h. Je me restaure, y retrouve Arthur qui m’avait rattrapé au km précédent, 24km à mon compteur et la moyenne est correct mais ce n’est pas ce que je recherche.

Il est temps de repartir, logiquement si ce que nous as été dit est vrai, il nous on skwizé une grosse ascension, mais nous allons rapidement nous rendre compte que ce n’est pas le cas. Sortie du ravito donc, passage dans le bourg de Val Cenis – Lanslebourg, nous sortons du bled, petite route sur la droite qui grimpe très raide, nous passons à proximité de champs les arrosages automatiques sont en route ce qui nous fait des brumisateurs géant.

Nous rentrons sur une piste qui surplomb la route et la vallée et ça grimpe, ça grimpe, ça grimpe…




La haut la vue, est magnifique avec une vue sur Val Cenis Termignon et toute la vallée. Il est tant de redescendre, C’est partie pour 6km en direction de l’arrivé. Je doit dire que celle-ci était bien engagé avec des épingles bien raide ou beaucoup passait a pied, moi pareil (beaucoup de gens se sont plaint à la fin). La moitié de la descente ensuite sera un peu plus praticable, avec des virages plus simples à négocier, et notamment plus de vitesse, et avec la TDS Télésco c’est le top. J’aperçois le village, petit tour à l’intérieur, on y descend histoire de nous faire remonter une dernière fois avant d’arriver sur la ligne.
Il est 13h43, je fini cette étape, bien moi fatigué que la veille. Les jambes sont mieux. Le kilométrage et le D+ sont de 36,9km avec 1745 (relevé Strava téléphone) Il était annoncé sur le profil de l’étape 38km, 1500D+. Je m’alimente à l’arrivé, je débriefe un peu avec les gars, nous rentrons à l’appart, et hop séance récup des jambes à l’eau froide sous la douche, puis étirement et gros repas.
Demain, on attaque le banquet, car là il s’agissait vraiment des hors d’œuvre …

Samedi 22 juillet - Val Cenis Termignon
Troisième étape de la semaine sur la Transmaurienne Vanoise, le départ est donné également ce jour à Val Cenis Termignon (c’est le cas pour la 2, 3 et 4). Arrivée à la même heure que la veille, échauffement du même type et vers 8h50 les gars rejoignent les SAS de départ pour l’étape. Pour eux 50km et pour nous 40km et un dénivelé annoncé de 2000m



10h05 pour ma part le départ en donné sous une ambiance ACDC !! Nous sortons du SAS de start et c’est parti… pour une ascension de 18km en direction du Col des Solières à une altitude de 2640m (avec un départ depuis 1300m). Ils nous aient proposé si l’on souhaite de monter avec le télésiège afin de shunter les ¾ de la montée, mais non c’est mort, on est là pour en chier un point c’est tout.

Début sur le même sentier que la veille, puis nous partons en direction du Col. Je me retrouve encore avec les deux belges de la veille (père et fils) avec qui je ferais toute l’étape. Les jambes sont bonnes, j’ai bien récupéré de la veille. Je monte sur mon rythme et rattrape même pas mal de concurrents du 6000 compétitions partie environ 5min plus tôt que nous. Avec les belges ont se tirent bien tout les trois. Parfois ils filent devant moi car je m’arrête faire des pauses photos et vidéo car le paysages sont fabuleux.


Je croise aussi encore le voisin « Déraillés ». Km14 le ravito arrive, la poche à eau est presque vide, il ne me reste plus qu’un seul gel donc tant mieux. Sauf que là, plus d’eau sur le stand, ils se sont fait dévalisé par le 9000 (le 6000 certains n’ont rien eu - même problème que l'an passé



Ça continue encore de grimper sur bien 3 km avec le dernier qui est plus lissé,(au passage ont aperçoit les montagnes qui sont présente sur vos bouteille d'évian



A présent il faut redescendre en direction du lac du Mont Cenis. TDS Télescopique en bas et c’est partit, plein gaz dans la descente, je me fais de plus en plus plaisir, le pilotage doit être précis par endroit. Plus nous avançons et plus le lac se dévoile devant nos yeux. On nous avait prévenu qu’il était énorme mais je ne m’imaginais par à ce point là et puis son eau turquoise le rend encore plus magnifique.




Bifurcation du 9000 qui eux emprunte le tour du lac, nous prenons donc la direction du Col du Mont Cenis par la route sur 1,5km où nous attends en haut le 2nd Ravito qui lui à tous ce qu’il faut. Recharge la poche à eau, 2 verres de coca, saucissons, pastèques.
Il reste 13km avec presque que de la descente, je me fais rattraper au début par un couple qui roule en type Enduro avec leur tout mou, je me prends un boulevard



J’arrive au village départ à 14h00 après 40km et 1800D+ (strava) mais apparemment moins, selon les belges. Je me restaure tranquillement, je m’hydrate discute avec les belges et le couple. Puis je retourne au camion. Avant le départ petite séance de récupération dans un bac à eau à vache, bah oui on se démerde comme on peut !! (vidéo sur Facebook pour ceux qui m'ont dans leur contact)
Cette étape pour le moment est les meilleurs de la semaine car la vue était vraiment top. Et les descentes phénoménales. Demain dimanche dernière étape de la semaine, avec un départ des 9000/6000 à 9h et mode rando à 9h05. Qui sais, je vais peut être rentrer sur plus de 6000 encore. Mais attentions, car elle s’annonce costaud également jusqu’au bout…
