[CR] Lozérienne VTT - 20 & 21 août 2016
Posté : 26 août 2016 23:20
Arrivée en Lozère mercredi 17 août avec Cynthia.
Jeudi, nous partons découvrir la boucle de Quézac, 12 km et 500 m de D+, qui est déjà balisée. C’est une boucle optionnelle pour les randonneurs, et une spéciale chronométrée pour les compétiteurs. Si on a le courage de la faire (après nos 58km), il faudra arriver avant 17h samedi.
Donc on s’élance sous le cagnard dans une belle montée de 6 km environ avec portions vraiment raides pleines de caillasses où l’on en bave même à pied et qui feront peur à Cynthia au point de remettre en question sa participation à la Lozérienne
Ensuite une belle portion roulante sur le causse avant d’attaquer une belle descente assez technique et assez pentue, mais pas trop, juste ce qu’il nous faut





Et l'arrivée à Quézac par un bel escalier

Contente de l’avoir faite, au moins si je n’ai pas le courage ou si j’arrive trop tard samedi, je n’aurai pas de regrets ! Surtout que d’après la météo, samedi c’est pluie toute la journée…
Samedi
RDV à Quézac à 7h pour prendre le bus qui nous emmène au Massegros. Durant le trajet, il se met à pleuvoir, et vraiment à grosses gouttes. Arrivée au Massegros, on récupère nos plaques de cadre et nos cadeaux

Il y a très peu d’endroits où s’abriter, rien n’a été prévu pour une telle météo, on est tous trempés avant même de partir !

On devait partir à 9h10 mais l’organisation accuse un sacré retard. On ne partira qu’à 10h.
On commence donc sous des trombes d’eau, là franchement mes souvenirs ont été estompés par les sensations désagréables : pieds trempés, boue et gravillons qui s’insinuent dans les chaussettes, veste trempée qui pèse lourd sur le dos, boue qui saute dans les yeux malgré les lunettes, eau qui ruisselle sur le visage, la faim au ventre, chaleur et humidité permanentes… bref tout ce qu’on aime dans le 44 !
Je crois me souvenir que l’on a fait 27 km sur le causse (ravito à 21 km) avec quand même de belles montées pleines de boue et des descentes faciles devenues piégeuses, comme verglacées…

On aurait du avoir un beau spectacle au Point Sublime, malheureusement les nuages étaient de la partie

Jusqu’à ce qu’on arrive à la descente du château de la Caze. Un incontournable de la Lozérienne ! Une belle descente en lacets de 3km, au début pas trop technique, juste un single sur des pierres avec des épingles (que je ne sais toujours pas faire) puis plus on descend plus les pierres deviennent énormes, ça fait des grosses dalles bien lisses (avec cette pluie c’était suicidaire) ou des grosses marches de malade, et toujours des épingles, mais des épingles sur les rochers carrément ! Sur la fin, on arrive en sous bois et là c’est l’horreur aussi, aux pierres se rajoutent la boue et les racines.



Et pour couronner le tout, on se fait rattraper par les compétiteurs dans cette fameuse descente, donc un vrai enfer, le stress de pas les entendre arriver, de devoir se pousser en vitesse, qu’il n’y ait pas la place de se pousser…
Arrivées en bas, on traverse le Tarn à gué (ou à gay pour Herpo), ça permet de laver les pieds et le vélo, (merci pour les roulements)


On continue sur l’autre rive avec un single assez technique et un peu de portage jusqu’à St Chely (4 km, ça peut paraître très long parfois…) où on retraverse le Tarn (ouf, sur le pont).


Route jusqu’à Sainte Enimie (6 km)


Ravito. Puis on attaque le plus dur de la journée : 5 km de côte jusqu’au domaine de Boisset sur le causse, où nous attend notre repas. Cette côte je la connais, un incontournable aussi, une longue piste caillouteuse, faite d’habitude après le repas et sous le cagnard. Entrainement ou conditions météorologiques et digestives nouvelles ? En tout cas, je la fais entièrement sur le vélo, contrairement aux années précédentes. Là encore, on se fait doubler par les fusées en mode compèt, mais cette fois le chemin est assez large



On arrive au domaine de Boisset pour le repas, on est dans les derniers, avec tout ça il est déjà 16h !!! On nous sert une cuisse de poulet + tian de légumes, il n’y a malheureusement plus de semoule pour nous ! On a droit à du pain à la place


A ce moment là, l’orga décide de changer les plans pour le reste de la journée, vu l’heure avancée : la dernière spéciale de Quézac à Quézac (qui était aussi notre boucle facultative) est annulée, et la liaison au départ du domaine de Boisset devient spéciale chronométrée pour les compétiteurs, ce qui fait que l’on doit attendre qu’ils soient tous partis pour pouvoir repartir. On se les gèle, c’est une horreur, je n’ai qu’une obsession : finir cette étape et prendre une bonne douche chaude !!!
Il reste 12.5 km à parcourir avant l’arrivée, d’après mon souvenir du profil, je voyais ça relativement plat voire descendant, mais les montées n’en finissent pas. Il y avait de beaux petits singles également.

Puis on arrive sur la dernière descente, encore 3 km, mais moins technique que celle du château, on descend juste du vélo à chaque épingle

On traverse encore une fois le Tarn à gué, et c'est encore plus profond

Et on arrive enfin à Quézac après 5h55 et 58 km, 9.8 km/h de moyenne, avec 1 530 m de D+
OUF !!!


Un seul jet au lavage de vélo, j’aurais dû prendre une photo de la file d’attente
Ce qui est cool c’est que notre camping est à 2 minutes, donc je suis allée prendre ma douche et revenue plus tard laver le vélo quand il n’y avait plus personne !
Une lessive s’impose ! On bourre les chaussures de journal dans l’espoir qu’elles sèchent dans la nuit.
Vidéo du jour :
https://www.youtube.com/watch?v=VOBzHG93la0
Dimanche
RDV 7h30 à Mende pour prendre le bus qui nous emmène au Bleymard. Je pensais me souvenir du lieu de rdv mais avec le brouillard on a perdu du temps à tourner en rond. L’orga n’a pas pensé à poser quelques flèches dans les rues principales de la ville
Du coup quand on arrive enfin au lieu de rdv, le bus est déjà parti. Il reste un gars de l’orga qui prend nos vélos + Cynthia, je pars avec des compétiteurs (le team Lozère il me semble) qui ont eu l’amabilité de m’accueillir dans leur véhicule.
On arrive donc quand même au départ avec un peu d’avance, ça nous laisse le temps de peaufiner notre séchage au soleil (la nuit a été humide). Je me rends compte qu’avec la précipitation du départ, mon appareil photo est resté dans la voiture, donc pour la plus belle journée, photos de merde !!!
Donc départ en masse à 9h, on commence par le pire de la journée, histoire d’être tranquille ensuite : une montée de 5km jusqu’au Mont Lozère, avec des raidars à faire peur (on nous a annoncé 20%). Sur la fin de la montée, on commence à rouler avec un gars du coin qui s’appelle Julien. Arrivés là haut, on avait en théorie le choix de faire une petite boucle de 7 km, d’après la description qu’on nous en avait faite, elle me tentait bien, mais pas Cynthia. Mais la bénévole qui était censée nous laisser le choix nous a envoyés d’office dessus, et tant mieux parce que j’ai adoré !!! Que du single au milieu des bruyères et des gros blocs de granite, magnifique ! Bon à un moment ça montait pas mal et on avait des rafales de vent glaciales de face, pas marrant, mais vraiment splendide ! La descente n’était pas difficile et vraiment superbe, ponctuée de menhirs, on ne savait plus si on était en Lozère ou en Bretagne !!!




J’aurais été déçue de ne pas faire cette boucle qui est pour moi le plus beau moment de la journée !
Ravito, et on repart pour une longue liaison de 18km de piste sur le causse. Toujours avec Julien. Cette portion m'a paru interminable, d’une monotonie… la vue est très belle cependant.

Je crève, c'est à noter, ce n'est pas souvent
Col de Masseguin, ravito. On a perdu Julien dans la dernière descente, il n’est pas au ravito, il a dû filer sans s’arrêter. On ne perd pas trop de temps non plus, c’est la dernière spéciale des compétiteurs, et une belle descente sur Mende, on espère qu’il ne va pas nous arriver la même chose que la veille.
Il y a eu une alternance d’agréables portions en sous bois et de piste, des portions de descentes avec plein de caillasses, on a presque tout fait sur le vélo, je m’attendais à bien pire.


Une dernière trempette, dans le Lot cette fois, que l’on a carrément emprunté sur 100m

Et c’est l’arrivée à Mende ! Un petit passage bien mérité et nécessaire dans le stand de l’ostéo, et à nous l’aligot !!!


Pour aujourd’hui, 48 km en 4h15, soit + 11.4 km/h de moyenne, avec 1 100 m de D+


Vidéo du jour :
106 km et 2 630 m de D+ sur 2 jours ! Bon malgré la météo ça reste un bon week-end, et la Lozère est toujours aussi splendide et sauvage, j’adoooooore !!!
Les tracés étaient pas mal, j’étais bien contente d’aller découvrir le Mont Lozère, grosse nouveauté cette année !
Par contre le changement de date (jusqu’à maintenant ça avait lieu en juin) n’a pas été bénéfique à l’organisation, il manquait des bénévoles et j’ai trouvé l’ambiance moins festive et moins « familiale » (peut être à cause de l’absence du speaker habituel)
Jeudi, nous partons découvrir la boucle de Quézac, 12 km et 500 m de D+, qui est déjà balisée. C’est une boucle optionnelle pour les randonneurs, et une spéciale chronométrée pour les compétiteurs. Si on a le courage de la faire (après nos 58km), il faudra arriver avant 17h samedi.
Donc on s’élance sous le cagnard dans une belle montée de 6 km environ avec portions vraiment raides pleines de caillasses où l’on en bave même à pied et qui feront peur à Cynthia au point de remettre en question sa participation à la Lozérienne

Ensuite une belle portion roulante sur le causse avant d’attaquer une belle descente assez technique et assez pentue, mais pas trop, juste ce qu’il nous faut





Et l'arrivée à Quézac par un bel escalier

Contente de l’avoir faite, au moins si je n’ai pas le courage ou si j’arrive trop tard samedi, je n’aurai pas de regrets ! Surtout que d’après la météo, samedi c’est pluie toute la journée…
Samedi
RDV à Quézac à 7h pour prendre le bus qui nous emmène au Massegros. Durant le trajet, il se met à pleuvoir, et vraiment à grosses gouttes. Arrivée au Massegros, on récupère nos plaques de cadre et nos cadeaux

Il y a très peu d’endroits où s’abriter, rien n’a été prévu pour une telle météo, on est tous trempés avant même de partir !

On devait partir à 9h10 mais l’organisation accuse un sacré retard. On ne partira qu’à 10h.
On commence donc sous des trombes d’eau, là franchement mes souvenirs ont été estompés par les sensations désagréables : pieds trempés, boue et gravillons qui s’insinuent dans les chaussettes, veste trempée qui pèse lourd sur le dos, boue qui saute dans les yeux malgré les lunettes, eau qui ruisselle sur le visage, la faim au ventre, chaleur et humidité permanentes… bref tout ce qu’on aime dans le 44 !
Je crois me souvenir que l’on a fait 27 km sur le causse (ravito à 21 km) avec quand même de belles montées pleines de boue et des descentes faciles devenues piégeuses, comme verglacées…

On aurait du avoir un beau spectacle au Point Sublime, malheureusement les nuages étaient de la partie

Jusqu’à ce qu’on arrive à la descente du château de la Caze. Un incontournable de la Lozérienne ! Une belle descente en lacets de 3km, au début pas trop technique, juste un single sur des pierres avec des épingles (que je ne sais toujours pas faire) puis plus on descend plus les pierres deviennent énormes, ça fait des grosses dalles bien lisses (avec cette pluie c’était suicidaire) ou des grosses marches de malade, et toujours des épingles, mais des épingles sur les rochers carrément ! Sur la fin, on arrive en sous bois et là c’est l’horreur aussi, aux pierres se rajoutent la boue et les racines.



Et pour couronner le tout, on se fait rattraper par les compétiteurs dans cette fameuse descente, donc un vrai enfer, le stress de pas les entendre arriver, de devoir se pousser en vitesse, qu’il n’y ait pas la place de se pousser…

Arrivées en bas, on traverse le Tarn à gué (ou à gay pour Herpo), ça permet de laver les pieds et le vélo, (merci pour les roulements)


On continue sur l’autre rive avec un single assez technique et un peu de portage jusqu’à St Chely (4 km, ça peut paraître très long parfois…) où on retraverse le Tarn (ouf, sur le pont).


Route jusqu’à Sainte Enimie (6 km)


Ravito. Puis on attaque le plus dur de la journée : 5 km de côte jusqu’au domaine de Boisset sur le causse, où nous attend notre repas. Cette côte je la connais, un incontournable aussi, une longue piste caillouteuse, faite d’habitude après le repas et sous le cagnard. Entrainement ou conditions météorologiques et digestives nouvelles ? En tout cas, je la fais entièrement sur le vélo, contrairement aux années précédentes. Là encore, on se fait doubler par les fusées en mode compèt, mais cette fois le chemin est assez large



On arrive au domaine de Boisset pour le repas, on est dans les derniers, avec tout ça il est déjà 16h !!! On nous sert une cuisse de poulet + tian de légumes, il n’y a malheureusement plus de semoule pour nous ! On a droit à du pain à la place



A ce moment là, l’orga décide de changer les plans pour le reste de la journée, vu l’heure avancée : la dernière spéciale de Quézac à Quézac (qui était aussi notre boucle facultative) est annulée, et la liaison au départ du domaine de Boisset devient spéciale chronométrée pour les compétiteurs, ce qui fait que l’on doit attendre qu’ils soient tous partis pour pouvoir repartir. On se les gèle, c’est une horreur, je n’ai qu’une obsession : finir cette étape et prendre une bonne douche chaude !!!
Il reste 12.5 km à parcourir avant l’arrivée, d’après mon souvenir du profil, je voyais ça relativement plat voire descendant, mais les montées n’en finissent pas. Il y avait de beaux petits singles également.

Puis on arrive sur la dernière descente, encore 3 km, mais moins technique que celle du château, on descend juste du vélo à chaque épingle

On traverse encore une fois le Tarn à gué, et c'est encore plus profond

Et on arrive enfin à Quézac après 5h55 et 58 km, 9.8 km/h de moyenne, avec 1 530 m de D+
OUF !!!


Un seul jet au lavage de vélo, j’aurais dû prendre une photo de la file d’attente

Une lessive s’impose ! On bourre les chaussures de journal dans l’espoir qu’elles sèchent dans la nuit.
Vidéo du jour :
https://www.youtube.com/watch?v=VOBzHG93la0
Dimanche
RDV 7h30 à Mende pour prendre le bus qui nous emmène au Bleymard. Je pensais me souvenir du lieu de rdv mais avec le brouillard on a perdu du temps à tourner en rond. L’orga n’a pas pensé à poser quelques flèches dans les rues principales de la ville

On arrive donc quand même au départ avec un peu d’avance, ça nous laisse le temps de peaufiner notre séchage au soleil (la nuit a été humide). Je me rends compte qu’avec la précipitation du départ, mon appareil photo est resté dans la voiture, donc pour la plus belle journée, photos de merde !!!


Donc départ en masse à 9h, on commence par le pire de la journée, histoire d’être tranquille ensuite : une montée de 5km jusqu’au Mont Lozère, avec des raidars à faire peur (on nous a annoncé 20%). Sur la fin de la montée, on commence à rouler avec un gars du coin qui s’appelle Julien. Arrivés là haut, on avait en théorie le choix de faire une petite boucle de 7 km, d’après la description qu’on nous en avait faite, elle me tentait bien, mais pas Cynthia. Mais la bénévole qui était censée nous laisser le choix nous a envoyés d’office dessus, et tant mieux parce que j’ai adoré !!! Que du single au milieu des bruyères et des gros blocs de granite, magnifique ! Bon à un moment ça montait pas mal et on avait des rafales de vent glaciales de face, pas marrant, mais vraiment splendide ! La descente n’était pas difficile et vraiment superbe, ponctuée de menhirs, on ne savait plus si on était en Lozère ou en Bretagne !!!




J’aurais été déçue de ne pas faire cette boucle qui est pour moi le plus beau moment de la journée !
Ravito, et on repart pour une longue liaison de 18km de piste sur le causse. Toujours avec Julien. Cette portion m'a paru interminable, d’une monotonie… la vue est très belle cependant.

Je crève, c'est à noter, ce n'est pas souvent

Col de Masseguin, ravito. On a perdu Julien dans la dernière descente, il n’est pas au ravito, il a dû filer sans s’arrêter. On ne perd pas trop de temps non plus, c’est la dernière spéciale des compétiteurs, et une belle descente sur Mende, on espère qu’il ne va pas nous arriver la même chose que la veille.

Il y a eu une alternance d’agréables portions en sous bois et de piste, des portions de descentes avec plein de caillasses, on a presque tout fait sur le vélo, je m’attendais à bien pire.


Une dernière trempette, dans le Lot cette fois, que l’on a carrément emprunté sur 100m

Et c’est l’arrivée à Mende ! Un petit passage bien mérité et nécessaire dans le stand de l’ostéo, et à nous l’aligot !!!


Pour aujourd’hui, 48 km en 4h15, soit + 11.4 km/h de moyenne, avec 1 100 m de D+


Vidéo du jour :
106 km et 2 630 m de D+ sur 2 jours ! Bon malgré la météo ça reste un bon week-end, et la Lozère est toujours aussi splendide et sauvage, j’adoooooore !!!

Par contre le changement de date (jusqu’à maintenant ça avait lieu en juin) n’a pas été bénéfique à l’organisation, il manquait des bénévoles et j’ai trouvé l’ambiance moins festive et moins « familiale » (peut être à cause de l’absence du speaker habituel)