Beau temps sur les 2 jours, belle région et un beau terrain de jeu, un peu physique par moments. Chacun à roulé de son coté Julien parce qu'il roule trop vite (malgré ses cotes fêlées), Cleton et son pote Dany ensemble et moi tranquillou dans les derniers ou presque
• 1er jour, un peu costaud 76km pour presque 2800mD+, abandonné au 3ème ravito et j'ai fini avec plus de kilomètres mais par la route, le pied j'ai roulé un moment avec un organisateur à plus de 30km/h pour finir avec un parisien expatrié à Quimperlé.
• 2ème jour, beaucoup plus à ma portée 60km pour presque 2000mD+, le jour où j'ai pris plus de plaisir surtout avec mon binôme.
Grosse organisation, repas au milieu des parcours, ça coupe un peu les pattes pour repartir mais c'est sympa surtout lorsque tu es dans les derniers ça se bouscule moins. Peut-être à cause de mes passages tardifs pas trouvé qu'il y ait eu une diversité de produits aux ravitos (il faut aimer la crème de marrons ), une seule fois du fromage et du saucisson. Souvenir avec les anciens au R3 qui parlaient des dégats causés par les sangliers, 45000 avaient tué (y'en a un qui s'est demandé s'il n'était pas marseillais!) mais non il insistait et puis cela a embrayé sur Thalassa avec la Lune qui s'écarte du soleil tous les ans. Très sympas ses rencontres faites hors parcours ce qui m'a permis le premier jour de discuter avec un autochtone le temps que la meute passe une cote après ce putain de départ groupé (Une belle connerie). On m'a aussi expliqué la construction des voutes dans les bâtisses et que la région produisait de la soie au 19éme siècle.
Hébergement, camping style Robin des bois, beaucoup de 2 secondes Petit camping = petite structure donc fallait prendre sont mal en patience pour les commodités. Le repas du samedi soir, Paëlla avec ou sans fruits de mer et l'on pouvait venir se resservir, un barnum de prévu et quelques tables dehors... mais ce n'était pas assez pour 350 gus, il a fallu en rajouter beaucoup, beaucoup plus.
Pour le service pareil, il fallait faire la queue et quelle queue, enfin ça permet de blablater de la journée passée et d'autres choses.
Un bon week-end si ce n'est que c'est loin, trop loin

Samedi 14 mai 2016
Départ du 1er jour - Vinezac

Nous étions au camping de Laurac, le site de départ du 2ème jour afin d'éviter des allées venues inutiles. Nous sommes donc partis en vélo à 7h pour rejoindre Vinezac départ du 1er jour et distant de 9km.





Julien aime toujours autant être photographier avec son vélo, cette fois c'est Cleton qui l'aide dans cette tâche.



Un petit déjeuné était offert; café, jus multifruits accompagnés de croissant, brioche.



La navette pour le transport des bagages pour ceux qui avaient choisi de laisser leur véhicule au départ du premier jour.



Vue d'ensemble avec le bar et la salle pour récupérer sa plaque de cadre, nous n'attendions pas trop longtemps, les organisateurs avaient créé des rangées par groupes de lettres alphabétiques. Dehors pas mal de têtes connues de ceux qui participent à des raids dans l'héxagone (ex: pédalator, Rone, Gahan, Laumy) et d'autres que l'on voit dans des randos locales où dans des départements limitrophes (Totolito, numeric).

Le départ se fait tranquillou, groupé malheureusement, nous passons dans les venelles du village où des photographes nous shootent. Nous traversons le centre pédagogique de Bethanie dont les batiments sont très anciens puis à peine 3.75km de parcouru un bouchon pour le premier single montant caillouteux et boueux donc tout le monde à pied. C'est à ce moment que je suis allé discuter avec un autochtone le temps que cela se décante.


Avec la pluie des jours précédents les chemins étaient un peu boueux et les dalles rocheuses humides n'inspiraient pas trop confiance aux participants.

Détestant la boue je n'étais pas venu pour prendre des bains, j'ai fait un détour par la route pour atteindre le village de Chassier, je me suis rallongé mais sans me salir ! Nous enchainons par des singles bordés de murs en pierres puis cela contine dans des bois de résineux et de nouveau un bouchon provoqué par la traversée d'un ruisseau.


La panorama…

Les nuages ont fait place au soleil et nous roulons dans des singles rocailleux, il faut rester vigilant, je double un gars pas trop en confiance mais plus loin je croise la route d'un arbre, ouille l'épaule et j'ai été déporté vers la pente à gauche, j'ai évité la chute. Il faut enchainer avec le franchissement de marche dans le dénivellé positif et j'aurais du mal, avec le décalage horaire je n'ai pas eu le temps de m'acclimater.



Après une descente de roches et racines dans un bois, le tracé se calme et nous enchainons du roulant sur du bitume avec traversé de pont en pierre au dessus de court d'eau.


1er ravito où je n'ai pas trouvé beaucoup de diversité dans le choix des produits proposés. La crème de marron lorsque l'on n'est pas de la région il faut aimer.






Descente sur un chemin d'exploitation…

puis de nouveau nous attaquons une nouvelle descente cassante. Elle débouche sur la route où un gars se fait soigner par 2 personnes de l'orga, il s'est salement amoché la jambe, la descente était un peu rocailleuse. Il ne serait pas inutile de porter des protèges tibia.


Un peu de route le long d'un cour d'eau. Au loin on peut voir une passerelle suspendue qui permet de rejoindre un hameau sur la gauche.

Après ce court répit sur le bitume j'embraye sur un single mais je n'ai plus trop la pêche, cette journée est physique en descente comme en montée et puis je croise un gars qui pense que je suis dans le mauvais sens mais c'était lui du fait qu'il avait repris le parcours un peu plus loin, il roule avec le bras gauche en écharpe après un accident de moto, je ferais un brin de route avec lui jusqu'au ravito suivant.


Peu de monde au ravito le plus gros de la troupe étant déjà passé. Au choix multifruits, orange, bananes, pommes, coka, jus de fruit et l'immanquable boisson pétillante local ; la Vals un peu comme la Rosana à la Tazenat.

D'autres participants arriveront derrière nous alors que je pensais être dans les derniers. Certains ne sont pas tous jeunes et surtout une femme qui, quelques kilomètres après avoir quitté le ravito, me déposera sur place, elle avait bien dans les 60 ans !!! C'est dans les vieux pots que l'on fait les meilleures soupe donc il y a de l'espoir...


Ce passage avait été posté par les organisateurs car après leur intervention pour éclaircir un single, les exploitants forestiers ont carrément élargis le chemin.

Après la cote, la descente, cela commence dans la verdure alpine pour se poursuivre dans la pavasse. Mon camarade au bras en écharpe s'arrête souvent car il est compliqué pour lui de tenir le cap entre les cailloux.


Certains rencontrent des problèmes de crevaison.



La descente est plus douce et moins rocailleuse.

J'arrive au repas où le plus gros de la troupe est passé, apparemment c'est plus calme.


A certains ravitos une personne de l'organisation s'occupe des réparations ce qui est intéressant lorsque l'on a pas emmené tous ses outils et pour le coup se participant avec qui j'ai roulé quelques heures auparavants se voit supprimer le dérailleur après une casse pour rentrer en single-speed.

Peu de monde au repas lors de mon passage nous étions servi comme dans un self puis j'ai trouvé une place avec d'autres à la seule table de libre sur les 3 dispo. Sinon on pouvait pique-niquer sur le terrain.


Le plateau repas.



Après s'être restauré certains prenaient le soleil près des maisons miniatures qui composent un mini village, impressionant !



Nous pouvions laisser une petite contribution

Redémarrer après un repas n'est pas dès plus aisé, regonflé à bloc mais froid la première cote se fera tranquillou. Pour ne pas rouler seul je suis Guillaume avec qui j'avais déjeuné. Il ne voulait pas me retarder mais par moment la bienveillance prime.


Des scultures croisées au gré de notre périple

Nous attaquons des descentes caillouteuses il faut être vigilant. Guillaume me laisse passer devant, je suis plus en confiance mais au passage d'une grosse marche il a chuté et a heurté la roche, ce n'est pas grave mais il a quand même un hématome à la joue gauche, il n'est pas passé loin de la catastrophe. Comme quoi il ne faut pas être trop souvent seul surtout avec les heures de roulage on est moins prompte à réagir.
Plus loin nous tombons sur des bénévoles, Guillaume préfère rentrer et suit les indications qu'on lui donne, de mon coté je préfère continuer encore un peu pour profiter du paysage.


Un autre pont en pierre que je traverserai



La vue sur le court d'eau depuis le pont photographié précédemment.



Un nouveau pont en pierre dans la pampa

J'ai fait le choix de poursuivre mais j'ai galéré cela ne faisait que monter du coup j'ai presque tout fait à pied.


J'arrive au Ravito 3 tenu par des personnes sympathiques, ils m'annoncent que cela continue avec une cote… avec derrière une belle descente mais les cotes je n'en veux plus, je choisirai l'option raccourci comme ceux qui sont arrivés après moi mais eux choisirons la reprise du parcours après le 4ème ravito.

Je reprends la route avec les gus mais après m'être arrêté pour prendre une photo je n'arriverais pas à les recoller dans la cote qui suit... sur le bitume, je suis bien entamé. Ce sera donc petite vitesse et même à pied jusqu'à la descente qui me conduira au 4ème ravito


Enfin la descente tant attendue, pas de 8km mais quelques bons kilomètres quand même. Méfiance dans un virage il y avait des graviers, le tout droit a été évité.

Le 4ème ravito était à Ribes arrivé dans le bourg je l'ai cherché, passant dans toutes les ruelles mais rien. En désespoir de cause je demande mon chemin à un viticulteur. Je poursuis mon chemin lorsque je tombe sur ce fameux ravito qui était au sortir du bourg dans un virage…


Les organisateurs avaient tout prévu lorsque je suis arrivé par la route une jeune femme a sorti d'une pochette la carte pour renter au plus court, quelle attention. Je finirai par gouter à la crème de marron, un peu trop sucré mais ça se mange. C'était le dernier ravito.

Un gars de l'orga devait rentrer par la route lorsqu'il est parti je l'ai suivi, je ne voulais pas galérer à chercher ma route même en ayant une carte.


Une bonne descente puis du plat, nous avons traversé la Baume. Le gars m'explique qu'ils ont trois type de terrain ; du calcaire, du schiste et du Grès.

Nous roulons à bonne allure à plus de 30km/h, sur le plat je retrouve des forces. Je le laisserai à Rosière où une personne l'attendait. Je rattrappe un gars puis le double il roulotte. Je finirai par l'attendre pour roulotter avec lui, c'est un parisien devenu Quimperlois depuis 3 ou 5 ans, cela fait 10 ans ou dix fois qu'il participe à la Valslopett mais cela devient trop dur pour son age et compte s'acheter un truc electrique... pour continuer à prendre du plaisir.
De retour au camping les douches sont pris d'assaut il faut prendre son mal en patience et j'attendrais la fin du repas pour avoir le champ libre!


La queue pour les douches…

Julien est arrivé le premier, plus tard Cleton et Dani. Ils ont déjà pris leur douche. La bière est à volonté j'irais m'en jeter une.


J'oublie la douche et m'attable avec les autres, j'ai juste loupé la salade tomate, tant pis.



S'en suit la distribution de la paëlla, c'était au choix avec ou sans fruits de mer, je ne savais pas que cela se préparait sans fruits de mer. La queue est importante, Julien a été opportuniste, il filé son assiette à une personne qui était déjà dans la file. J'attendrais que cela se décongestionne mais cela aurait pu durer longtemps car on pouvait revenir une 2ème fois. La miss est allée chercher les yaourts. Fin de la première journée nous ne nous sommes pas couchés tard.

Dimanche 15 mai 2016
Départ du 2ème jour - Laurac en Vivarais

Le camping s'éveille doucement, c'est au tour des sanitaires d'être pris d'assaut.
Le petit déj ; café, chocolat, thé, céréales… pas de croissant mais du pain-beurre-confiture…


Pour le thé pas de queue, pratique… il fallait juste attendre que l'eau soit chaude…

Intérieur ou extérieur c'était au choix.


Au premier plan Julien



Un peu de lecture, le Dauphiné Dimanche avec un article sur la virée de la veille.



Pour ceux qui étaient en transit les tentes ont disparu, le camping se vide…



Toujours la queue aux sanitaires…

C'est l'heure du départ, Julien roule tout seul, Cleton et Dani en binome, je ferai les 60km avec la miss, elle a un peu de mal au début mais nous roulerons sur un bon rythme. J'ai bien aimé cette première partie dans les pins où nous avons monté de bonnes cotes.


Nous venons de quitter le bois et entamons cette cote en bifurquant sur la gauche nous longerons une grande batisse puis la route continue en serpentant.

Nous retournerons dans un bois où le chemin est truffé de marre de flot que l'on peut éviter par le biais de traces sur les cotés. Puis cela continue dans un chemin boueux associé à du roulage sur de grandes dalle rocheuse humides, je suis méfiant, puis nous arrivons au ravito...


J'y retrouverai les parisiens Laumy, Gahan et Rone.

Dans une petite descente mon binome tombera, heureusement il y a du monde et elle sera soigné sur place.


Le gars au bandana à gauche a dû faire un soleil au passage d'une marche assez haute, il reprends ses esprits.






Le poste de pilotage de la personne qui roule avec le bras en écharpe, impressionant !

Nous avançons au gré du tracé tantôt de la route, du chemin, des singles plus ou moins facilement, il y a même une portion portage à cause de gros cailloux.


A ce ravito un groupe de filles d'Aubenas s'apprete à s'élancer dans la descente qui suit.

Après le ravito une grosse descente s'offre à nous, quelques mètre plus loin nous rattrappons et dépassons le groupe de filles arrêté dans la caillasse, surement à cause des grosses pavasse qu'il faut franchir puis le single serpente avec ses virolos à 180°.
Un peu de route puis nous entamerons une longue cote avant d'atteindre le lieux du repas.


Déjà beaucoup de monde à déguster le plateau repas proposé dans la cour d'une grande batisse, un cadre magnifique, malheureusement je ne me suis pas intéressé au site.

Toujours pareil, la première cote après le repas s'est montée en petite vitesse et pour la descente qui suivait j'ai eu au cul Rone qui me prévenait qu'il descendait… moi aussi, le chemin n'était pas très large, il m'a qu'en même doublé. Lui dans les descentes il ne faut pas le bouchonner on était prévenu sur VéloVert...


Crevaison… cela fait toujours perdre un peu de temps.

Nous aurons souvent roulé dans des chemins bordés de murets en pierres plus ou moins roulants et celui-ci est parsemé de cailloux plus ou moins gros à slalomer ou à franchir et puis nouvelle descente avec de temps en temps du roulage sur des dalles rocheuses... attention des gars remontent, un de leur collègue a perdu son GPS.


Nous débouchons sur la route où des participants tentent de réparer un vélo dont la vis du bras oscillant s'est dévissée, cela bloque le pédalier !



Passage à gué cela réfraichi les pieds

De nouveau nous entamons une longue cote et je croise 2 jeunes femmes qui descendent en vélo : "le ravito est dans 1km!" s'exclament-elles, ok mais ça monte… Pour l'instant je suis à couvert des arbres mais il fait chaud au soleil, ok je ne vais pas me plaindre il y a 2 jours il pleuvait.


Je profite du ravito pour m'hydrater (Vals, Coka…) ainsi que grignoter du salé (fromage).

Nous repartons et retrouvons des forêts de pins comme au début, les traces sont sympas. Je retrouve des jambes pour franchir les cotes sur des chemins forestiers. Alors que le chemin s'inverse dans le négatif arrive Mag et sa cour, nous les laisserons passer avec leurs gros vélos.


Par endroits le roulage sur les cailloux me fera penser au Lot et ses cailloux blanc.

Une alternance de chemin et de bitume et c'est la fin avec retour à Vinezac, je lève la roue et passe 3 marches pour accéder au site du départ.
Les camions de la logistique se vident, chacun y récupère ses affaires.








La tireuse à bière est très sollicité sinon il y a aussi du non alcoolisé et puis pour ceux qui ont un petit creux il y a un ennième ravito.



Quelques stands proposaient des produits locaux

J'en profiterai pour refaire un petit tour dans les ruelles de la commune






1ère particpation, j'avais lu que c'était physique et le terme n'est pas usurpé, je l'ai bien remarqué surtout le premier jour. Par chance le beau temps a été de la partie sinon cela aurait été plus galère. Très bonne organisation.

Et béh! Super CR!!!

Jolie cr

Euh chaud le gars pour le pilotage avec son bras ... courageux

De jolies paysages .

Envoyé de mon Nexus 7 en utilisant Tapatalk

CR vraiment sympa !!

La crème de marron etait servie comment sur les ravitos ?

Super CR en photo, très agréable à lite

Merci d'apprécier

Ducativalentini a écrit :CR vraiment sympa !!
La crème de marron etait servie comment sur les ravitos ?

Sur des tartines de pain tout simplement.

Super, les CR avec photos c'est toujours très sympa, merci !

Bravo pour le CR

Ah oui, sur du pain c'est effectivement pas super bon, mais si un jour tu veut renouveler essaie avec des crêpes et la c'est délicieux