A mon tour de faire mon petit CR.
Deuxième participation pour ma part, la dernière était en 2017 avec énormément de boue et de crachin. Etant plutôt fan de la région pour ses paysages et pour l’ambiance qui règne à cet évènement, j’avais dû laisser tomber l’inscription en 2018 pour cause de blessure. Cette année, je tente en tout rigide ! Avec moins d’entrainement, j’ai roulé que 900km et 10000m de D+ cette année…
Arrivée à Huelgoat dès le vendredi soir vers 20h, je m’installe du camping de la rivière d’argent, à 3km et 120m d’altitude en dessous du stade. Un petit crachin d’accueil me rappelle d’amers souvenirs mais visiblement la météo tiendra. J’installe ma tente, puis je file en « ville » pour trouver à manger. Pizza bière, super.
Après une nuit fraîche, café !
Après une mini rando, je passe 2h à préparer mon vélo. J’avais emmené une partie de mon atelier dans la voiture ! L’occasion de me rendre compte que cela faisait 10 mois que je roulais sans préventif dans mes tubeless… Je devais bien regonfler l’arrière à chaque début de rando mais ça a tenu

. Nettoyage, lubrification, hop hop hop.
L’après-midi je vais voir les participants du Roch & bosses, puis les complices de l’USCL arrivent au compte-goutte.
On croise de beaux vélos SVO à moyeux arrière Rohloff, un beau stand Niner avec des cadres acier & carbone, un peu de Rocky Mountain etc… Bref c’est beau. Une belle brochette de VTTAE en essai également.
Comme déjà dit, l’ambiance est vraiment bonne sur cet incontournable du VTT.
Promenade dans les environs :

et repas du soir dans une crêperie que je connais, qui fait un excellent couscous sur commande :
Le lendemain, je pars à vélo depuis le camping pour rejoindre le site de départ. On se retrouve à 8 de l’USCL, 6 vélos et 2 marcheuses. L’un est parti sur le 100km, et notre groupe de 5 part sur le 80km en départ libre un peu après tout le monde.
Les 35 premiers km se déroulent dans la forêt de Huelgoat, et c’est sacrément dur. On a l’impression que tout le D+ est concentré ici. Des enchaînements de singles, des belles montées, re-single, plein de changement de végétation. On est relativement seuls, ce qui est assez drôle dans un événement de cette ampleur.
On croise les gars de Sainte Anne :
Au 1er ravito commun avec le circuit 35km, on est contents mais un écart commence à creuser dans le groupe. On croise un tandem fat :

Au 2ème ravito on se sépare, nous sommes 3 à partir devant car on est partis un peu tard et les ravitos semblent plier. On roule à 2/3 comme cela jusqu’au 3ème ravito. J’ai un coup de mou au bout du 50ème km, je sais pas trop si c’est l’excès d’andouille et de paté, mais le corps me fait des grands signes des bras, je roule au ralentit et me repose pendant un petit quart d’heure.
Je me fait de plus en plus brasser. J’ai tout donné et amorti dans les parties techniques, et quand le parcours devient plus roulant et vibrant, je maudis ma fourche rigide. J’ai mal aux cervicales, mal au crâne depuis 1h, les poignets commencent à prendre cher. Au 4ème ravito, je fais le plein de sucre, un peu de pâté quand même car c’est bon pour le moral. Jusqu’au 5ème ravito, je subis le raid, aucun plaisir.
Après le dernier ravito à La Feuillée, ça revient un peu car il ne reste que 13km et 300m de D+. Je prends un gel « coup de fouet », pas tellement que j’ai mal aux jambes mais un peu d’aide ne fait pas de mal.
On finit le raid avec la fameuse côte d’avant le stade là, p***** ça tue tout le monde. Un papy à pied guettait les réactions des participants en voyant la côte, ça devait être assez drôle. Content d’avoir fini en TR mais ca sera sûrement un cas exceptionnel, j’en ai vraiment bavé et pourtant les jambes étaient là, j’ai du ralentir pour moins me faire secouer.
En conclusion, super météo, supers ravitos. Le parcours au top, beaucoup moins roulant que ce que j’avais déjà fait, plus dur, plus technique (un peu). Avec de la pluie ca aurait grandement corsé les choses.
Croisé Gwendu du forum sur le salon.
A noter pour moi-même, essayer de ne pas trop manger d’andouille et de charcutaille sur les ravitos…
