Je vois que repose sur mes épaules la lourde responsabilité de faire le CR... bande de feignants!
Départ de Nantes mercredi vers 17h30 avec Julien. Boycott d’autoroute comme d’hab, on arrive au gite vers 23h, ils sont tous à l’apéro! Petite nuit, mais ce qui est bien, c’est que demain il n’y a pas d’horaires, les départs sont libres !
Jour 1 :
Avec Reno et Julien on va retirer nos plaques de cadre. Plaque de cadre et livret de présentation de la Maxi Verte, rien de plus. D’après ce même livret, nous avons le choix entre 3 circuits, avec Reno nous choisissons pour commencer ces 4 jours intensifs de voir à la séparation des circuits si on choisit le petit (35km et 800 de D+) ou le moyen (51km et 1000 de D+) selon le terrain et notre forme. Julien, pas besoin de le préciser, part sur le plus grand.
On aurait bien aimé prendre un p’tit café/jus d’orange avec une éventuelle tranche de brioche, comme à notre habitude, mais on ne voit rien. Il n’y a aucune ambiance non plus, pas de sono, pas de speaker.
on ne voit pas non plus d’infos sur les circuits, tracés, profils, lieux des ravitos, ni même nombre de ravitos…
On part donc un peu à l’aveuglette mais sous un beau soleil
On entre directement dans le vif du sujet avec de longues montées et de belles descentes qui remuent sur des chemins bordés de murets en pierres et dans des tunnels de verdure
Sans oublier les passages dans les villages classés comme Carennac
Et les panoramas tout en haut des causses
Ça ne fait que monter ou descendre, très peu de plat ni de roulant, très peu de moments de récup. Et il fait très chaud.
Arrivés à 20 km, on voit se profiler un ravito, ouf il était temps, tout le monde l’attendait ! Et là, c’est le drame : il ne reste RIEN ! Je chope 2 morceaux de banane et c’étaient les derniers !!! Heureusement il y a de l’eau. Et du rouge. Ça gueule dans tous les sens, les bénévoles sont désolés, il y a eu beaucoup plus de monde que prévu soit disant.
Reno me dit que c’est étrange, on a déjà quasiment atteint le D+ prévu sur le moyen circuit, un bénévole nous dit qu’effectivement on a quasiment tout fait et qu’ensuite c’est relativement plat ou en descente. On choisit donc de prendre le moyen, soit 51km et 1000m de D+.
Et ça repart, ça monte, ça descend, encore des murets, des vues panoramiques
Des descentes un peu techniques et des montées à pied, du portage
Encore des beaux villages
Des beautés qui nous font oublier la faim
Jusqu’à ce qu’on arrive à Padirac où un ravito est annoncé. On est à 41km au compteur, et le D+ prévu largement atteint et dépassé. J’ai un pressentiment qui va vite s’avérer exact : il n’y a plus rien à manger non plus à ce ravito !!! Là c’est trop! Voyant qu’au premier c’était déjà la cata, ils avaient largement le temps d’anticiper et de se rattraper au deuxième... Les bénévoles sont aussi dépités que nous et nous offrent leurs repas : salade de pâtes, camembert, pomme. On a enfin quelque chose dans le ventre, je crois que Reno aurait abandonné s’il n’avait rien mangé
On se retrouve sur une portion assez roulante ponctuée de petites bosses quand même, parfait pour digérer! Puis on tombe rapidement sur un ravito qui n’était pas prévu normalement sur notre boucle. Là il y a à manger au moins. On est a quelques km de l’arrivée, enfin c’est ce qu’on croit, mais on nous dit qu’il reste encore environ 10km !!!
A partir de là je n’ai pas beaucoup de souvenirs, à part qu’on se disait que ça n’en finirait jamais de monter, et que je pestais contre l’orga
A l’arrivée d’après le GPS de reno : 66km et 1600m de D+ au lieu de 51 et 1000 annoncés.
Sentiments partagés : à la fois effarée par l’organisation mais subjuguée par la beauté du Quercy et satisfaite de l’avoir fait, et même étonnée de mes progrès et de ma forme. Ravie d’avoir roulé avec Reno, moi qui m’attendais à rouler en solitaire comme toujours… Ca fait plaisir!!! Une belle première journée malgré tout, et on trinque tous ensemble.
On va voir les propriétaires pour acheter de la viande et on visite la ferme
Puis c’est l’heure du barbecue
Quelques (nombreux) verres plus tard en compagnie des GLVTT, il est l’heure de faire dodo (enfin sauf pour le malheureux qui dort avec Julien

)
La suite au prochain épisode…